Après quelques collages affichés sans trop de commentaire, j' exprime ,non sans timidité, ce qu'ils représentent à mes yeux. Plus qu'un simple amusement un peu facile,voila qu' ils constituent sous mes mains un nouvel univers, façonné à partir d'éléments disparates qui menaient jusque là leur vie propre sur leur support de publicités, photos ou peintures. Je les assemble pour un nouveau devenir et, d'emblée, je réalise que je suis à la source de rencontres saugrenues : un cerf et un prince, deux bourgeoises et un indien, un papillon et un ange, un singe et un enfant...Ces petites scènes se mettent à raconter un conte inédit, une fable neuve, et les personnages "orphelins" semblent s'accomoder de leur nouveau destin ; ils investissent pleinement leur nouveau décor et interpellent (je l'espère plutôt qu'indiffèrent) le "spectateur".
Ce qui me plait tout autant, c'est la miniature, parce que ces histoires sont discrètes et toutes simples comme si elles se cachaient sous un amas de livres poussiéreux. Elles ont toutes à voir avec l'Etrange, et le Merveilleux (cf conte de fées). Dans ma tête, je conçois que ces miniatures sont également des enluminures parce que je les orne à mon goût baroque...(trop c'est pas assez!).Enluminures aussi parce que j'aime l'art du moyen âge, entre autres, et je n'ai pas choisi le titre de mon blog par hasard...